Notre critique de Comment trouver la femme de sa vie
(et l’abandonner pour une idiote)
Doux rêveur solitaire, Bernard s’est créé son propre idéal féminin, une amie imaginaire qui lui sert de conscience, de motivateur et qui compense un peu le vide de sa vie.
Mais aujourd’hui, c’est grand jour pour Bernard.
Il rencontre pour la première fois Fleur Bleue 66, sa correspondante.
Sa soirée risque d’être compromise par l’irruption de son acariâtre et envahissante voisine et la visite inattendue de son copain Henri, un frimeur blasé et dragueur invétéré.
Imbroglios, indécisions et jalousie sont au rendez-vous de cette comédie romantique qui nous interpelle sur notre chasse au bonheur, mais aussi sur nos aveuglements et notre inconstance.
Le texte de Christophe Verboomen est truffé de réflexions comico-philosophiques décalées ou déformées et d’une belle dose de poésie. S’il n’évite pas certains clichés, il ne manque pourtant ni d’originalité ni de fraîcheur.
Gags et clins d’œil visuels, surjeu voulu et une once de kitch caractérisent l’humour de la mise en scène conjointe de Maxime Anselin et Capucine Daloze. Côté sentimental, ils nous gâtent d’une déclaration d’amour chantée (un des moments les plus cocasses de la pièce). Leur travail sur les tableaux plus intimes (la fragilité de l’Homme ou les tergiversations et hésitations de Bernard) sont d’une belle facture.
Aidés en cela par le jeu de Maxime Houplain (un comédien prometteur et dont il faudra retenir le nom) et de Laura Mann.
Jérémy Boosten et Amélie de Casterlé complètent la distribution de ce spectacle joyeusement énergique de la jeune compagnie La Face Cachée du Caillou.
Muriel Hublet
Spectacle vu le 08-10-2015
Théâtre de la Flûte Enchantée
Présentation du spectacle :
Résumé :
Un homme est partagé entre
Sa correspondante
La voisine qu’il déteste le plus au monde
La sublime amie de la précédente
Et son fantasme
Et il n’hésite qu’entre deux femmes.
L'affiche :
Une pièce de Christophe Verboomen
Avec : Jérémy Boosten, Amélie de Casterlé, Maxime Houplain, Laura Mann
Mise en scène par Maxime Anselin et Capucine Daloze