Il suffit de dire Dario Fo pour annoncer le rire mais aussi une étude ironique et sans concession de nos comportements.
Cette fois encore pas de déception, le spectacle tient ses promesses.
Il en étonnera certains pendant quelques minutes, mais un chat est un chat, même enfermé dans un sac.
Vous savez donc, avec un titre pareil que l'on va vous parler de … sexe.
Oh non, pas un étalage vulgaire, loin de là, mais plutôt des réflexions piquantes et très justes.
Devant nous, Delphine Charlier, une femme qui vous parle, qui se confie, se dévoile.
Derrière ses propos, nous découvrons sa condition de femme, mère et épouse et surtout d'objet sexuel.
Tour à tour drolatique, tendre ou apitoyante, le public féminin se retrouvera à un moment ou à un autre dans Delphine Charlier. Si elle empoigne le sexe avec vigueur, qu'elle balaie avec force les préjugés et les tabous pour crier sa rage profonde et sa détresse secrète, si elle nous fait vivre une situation peu enviable, le spectacle est avant tout une comédie, qui fait sourire, grincer des dents et s'amuser d'un sujet trop souvent tu, caché, masqué sous des tonnes de bienséance et de convenance.
Le mythe de la femme idéale vole en éclat de rires, pour retomber en morceaux étincelants et rouler à nos pieds comme des diamants de plaisir brut.
Si c'est une femme qui s'exprime sur elle-même et sur ses congénères, le spectacle n'est pas uniquement réservé aux jupons et dentelles, les hommes y trouveront aussi pas mal d'occasions de rire et qui sait parfois aussi … de réfléchir.<
Muriel Hublet
Spectacle vu le 20-10-2007
Jardin de ma Sœur
Présentation du spectacle :
Résumé : par Delphine Charlier Dans un texte de Dario Fo Le personnage principal de ce spectacle drôle et même grotesque sur la femme, c’est l’homme ! Ou plutôt son sexe ! Il n’est pas présent « en chair et en os » mais il est toujours là parmi nous !
L'affiche :
Texte: Dario Fo (création), Franca Rame (création)
Oh non, pas un étalage vulgaire, loin de là, mais plutôt des réflexions piquantes et très justes. 
par Delphine Charlier
