Au clair de la lune … Noir de noir …
Tout s’éclaire doucement et une sorte de Pierrot de la Lune joue sa petite mélodie.
Classique n’est-il pas ?
Oui, peut-être, jusqu’à ce que son ombre semble se reproduire à l’infini et l’homme solitaire devenir une fanfare !
Notre bonhomme lunaire paraît lui-même victime de toutes ces surprises, le portable qui se démultiplie, les partitions qui s’effacent, les chaises qui galopent seules, …
Pendant une heure, tout va s’enchaîner, la rêverie et la magie, la musique et la prestidigitation, la danse et la jonglerie, dans un numéro visuel d’une extrême précision.
Le spectateur est comme les bulles de savon de Xavier Mortimer, il plane dans une douce songerie, dont franchement personne n’essaye de s’évader.
Ne cherchons pas à comprendre, juste à percevoir, à se laisser griser par cette candeur enfantine, par replonger dans la fantasmagorie et le merveilleux.
Pour garder le mystère intact, nous ne dévoilerons aucun secret (vite dis ça, peut-être que tout compte fait on a été aussi bluffés que les autres non ?).
Mais il faut savoir que ce jeune artiste (27 ans) a réglé ce show tout seul, a tout adapté et imaginé par lui-même.
S’il lui reste de-ci de-là quelques faiblesses dans les manipulations (pièces), l’inventivité créatrice et l’originalité du spectacle effacent très vite ces petites considérations.
Un voyage merveilleux au pays magique des prestidigitateurs et de la poésie, à faire dès son prochain passage en Belgique.
Résumé : Le rideau se lève, un musicien seul en scène, personnage aux allures lunaires nous joue une petite mélodie. Tout devient irréel lorsque son ombre se démultiplie pour former une fanfare d’ombres. Les instruments s’envolent, les partitions s’amusent… On cesse de réfléchir au bénéfice du rêve.