Trois femmes, trois tempéraments, trois célibataires forcées, … Une solide amitié, un immense besoin d’amour et … d’un homme.
Martine vient d’être larguée par son mari qui lui a préféré une jeunette, Micky recherche (encore) le mec idéal, Annie s’est fait virer du Club Med après des années de bons et loyaux services et pas mal de GO à son compteur sans jamais trouver l’âme sœur.
Copines d’enfances et jeannettes de la patrouille des Mangoustes Rieuses, elles se retrouvent à cohabiter dans l’appartement de Martine.
Au programme : Angélique et le Roy, assiettes en carton, poils aux pattes et soirées pyjamas en pilou.
Régimes, épilations, petits plats mijotés, maquillage obligatoire, tenues sexy, football et autres joyeusetés rendues indispensables par la gent masculine sont bannis du logis surnommé la roulotte des amazones.
Jean-Marie Chevret a écrit un spectacle qui s’égrène sous forme de saynètes, mais qui surtout propose une observation tendre et piquante de notre éternelle quête d’amour réciproque.
Répliques décapantes, coups de griffes généreux, émotions, rires et larmes chacun en prend pour son grade dans cette mise en scène rythmée de Jean-Luc Duray.
Muriel Audrey, Jacqueline Préseau, Céline Robaert (malgré une solide extinction de voix), Dimitri Fornasari et Frédéric Genovese s’en donnent à cœur joie pour nous offrir une interprétation burlesque.
Impossible de résister à cette drôlerie irrésistible et jubilatoire, à part peut-être de demander à quand Les amazones trois ans après, la suite concoctée par Jean-Marie Chevret à ce vaudeville hilarant, efficace et qui sonne si juste.
Muriel Hublet |