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Kif-Kif


Kif-Kif

Le spectacle en détail

L'avis de Gwén

Cette pièce d'un peu plus d'une heure, très contemporaine, est un régal. Décor minimaliste qui convient très bien à la petite salle du théâtre, mise en scène sobre et soignée, Kif-Kif est un règlement de compte entre un père et son fils "Fistule" (pour ne pas dire "Fiston") qui n'ont jamais pris le temps de se parler et que tout semble opposer. L'un coureur de jupons, l'autre homosexuel, l'un politicien, l'autre "poseur de bombes"...

Le premier acte commence à l'entrée des spectateurs. Les acteurs, déjà sur scène, intimident. L'un assis dans son fauteuil en fumant son narguilé, l'autre écoutant des 45 tours et, tout d'un coup, la confrontation inévitable entre eux deux commence.

Un seul bémol concernant le 2e acte. Celui-ci relève plus d'une performance d'acteur. En prêtant bien l'oreille et en ne se laissant pas bercer par l'intonation et l'élocution du fils, la réplique du père est justifiée qui dit, en substance "sois constructif, on a rien compris à ce que tu viens de dire". Et effectivement, on ne comprend pas grand chose.

Le 3e et dernier acte met en exergue les preceptes du père "agir au lieu de croire". C'est bien évidement, l'apothéose de la pièce. Et la mieux jouée aussi.

La transition entre les actes ne se fait pas par une baisse de rideau. La lumière diminue mais les acteurs restent sur scène se travestissant notamment devant nous.

L'interprétation de Christian Crahay, dans le rôle du père, est tout simplement époustouflante. Celle de Cédric Eeckhotut, un peu moins convaincante, surtout dans le 2e acte.

A voir, sans hésitation !
Posté le 01-05-2010
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