Trois acteurs en scène, trois voix qui se croisent, se répondent et tissent le récit de leur histoire.
Ce sont des gens simples mais d’une extrême sensibilité et gourmands des bonheurs que la vie leur offre.
Bonheurs top tôt envolés car celle-Là a provoqué le gâchis. Ce gâchis qu’ils expriment avec beaucoup de pudeur mais avec des mots qui font sourdre l’émotion.
Ils sont tous trois superbes dans leur rôle.
Gérard Vivane incarne un vieux aux épaules voûtées, un vieux qui a peur de se casser s’il criait son désarroi, ses sentiments.
Nicole Valberg, Celle-Là, oscille entre révolte, tristesse, désarroi.
Et enfin, Christophe Destexhe nous serre la gorge dans le rôle de cet enfant rieur dont la vie bascule dans le néant. Eternel enfant en quête d’amour qui ne trouve nulle réponse à sa quête hormis un petit train en bois et un parfum de femme.
Merci à l’auteur pour ce texte empreint d’humanité, une humanité trop souvent sans nom.
Merci aux interprètes pour leur talent, leurs émotions et cette très belle réussite dans le récit de ce gâchis
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