One night of Queen
Quinze ans déjà que décédait, victime du sida, le charismatique leader mythique Freddy Mercury.
Sa présence, sa prestance, sa voix, ses extravagances et ses qualités scéniques ont fait de Queen un groupe de rock qui a marqué dans l’histoire et dans les hits-parade.
Après chaque décès, on voit apparaître de-ci de-là des imitateurs, on en sourit, on se souvient, mais la qualité du show est souvent nettement inférieur.
Force est donc de reconnaître l’exploit de Gary Mullen et The Works.
Ils ont créé One night of Queen, un spectacle hommage impressionnant et presque authentique.

Pour moi, pas spécialement fan, Queen c’est quelques titres mémorables et les excentricités de Freddy Mercury.
Assister au show One night of Queen m’intrigue, mais sans plus.  Mon entourage est bien plus emballé que moi, et plus d’un voudrait prendre ma place.
Finalement, pour paraphraser la môme Piaf, Je ne regrette rien, j’ai passé deux heures trépidantes grâce à Gary Mullen et The Works.
Ils enchaînent tube sur hit, dans une mise en scène et des costumes connus, on s’y croirait.
Et pourtant à aucun moment, le chanteur ne se prend pour Mercury, il est Mullen, un fan respectueux qui rend hommage à son idole.
Oui il l’imite, oui il reprend ses chansons, mais rien ne sonne copié ou mièvre.
Il a la prestance, le charisme et la voix qui lui permettent de nous en mettre plein la vue et les oreilles.
On retrouve sur scène les gestes, les costumes du leader des Queen, mais très vite, Gary Mullen réussit à nous entrer dans la magie et à nous faire oublier nos comparaisons.
On a l’impression d’être dans l’ambiance, on retrouve les sons et les jeux de lumières propres au groupe.
Ce seul concert-spectacle est le seul dans le monde entier autorisé et recommandé par Queen himself.

The show must go on, The bohemian Rhapsody, We are the champions, Friends will be Friends, Under Pressure, One Vision, Somebody to love, I want to break Free, en tout une bonne vingtaine de titres font vibrer le theatre de Venlo près de Maastricht où j’ai assisté à ce show.
On donne aux Hollandais la réputation d’être froid.  Mais quand on voit une salle debout, applaudir, danser, et chanter, soit que cette idée préconçue est fausse, soit que le talent des artistes est grand.
Le public est très européen, à part les quelques journalistes belges, mes voisins allemands viennent de Dresde (et notent déjà dans leurs agendas la date liégeoise du spectacle), un peu plus loin, il y a des Anglais.  Tous ont fait plusieurs centaines de km pour ces deux heures de show. 
Pour certains, ce n’est pas la première fois qu’ils y assistent, ils reviennent pour le plaisir et pour le faire découvrir à d’autres.

Une telle fougue, un tel engouement ne sont qu’une preuve de plus, si elle était encore nécessaire de la qualité de
One night of Queen.
Mais comme dit bien le titre, one night, une nuit seulement dans votre ville.
Ne la ratez pas.

Spectacle vu le 11-11-2006
Lieu : Cirque Royal
Une critique signée Muriel Hublet

Imprimer cette page
Enregistrer cette page sous format PDF