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La troupe du Roy répète Le Cocu imaginaire de Molière
A l’origine du théâtre …
La troupe du Roy répète Le Cocu imaginaire de Molière Quelques grincements, une musique entraînante et la machine à remonter le temps s’enclenche direction 1660.
Sans bouger de son siège, le spectateur découvre un groupe de comédiens qui pousse allégrement une carriole-théâtre pour venir présenter une comédie au Roi.
De son appréciation dépendra leur avenir, gloire ou opprobre, richesse ou pauvreté.
Les Baladins du Miroir nous offrent deux représentations pour le prix d’une.
D’un côté nous assistons à la répétition de Sganarelle ou le Cocu.  De l’autre, s’intercalent des instantanés de vie de la troupe, des apartés qui nous situent un peu mieux Jean-Baptiste Poquelin, Madeleine Béjart, Melle Du Parc, Armande Béjart, …

Le public est donc convié à un spectacle complet et didactique (sans la sévère connotation du mot).
Plongé dans l’ingéniosité de nos aïeux, avec la transformation de la charrette en véritable scène, avec ses escaliers, ses portes et ses fenêtres, il revisite l’histoire de l’Illustre Théâtre.
Pas de prise de tête, mais du rêve, de l’humour, de la musique, de la danse et énormément de gaîté au programme.
La répétition sera interrompue par une série d’évènements cocasses, irruption de courtisans, querelles entre les comédiens et nous offre ainsi du théâtre dans le théâtre, des situations croquignolettes ou burlesques.La troupe du Roy répète Le Cocu imaginaire de Molière

La troupe du Roy répète le Cocu Imaginaire est un spectacle complet, qui se joue sous le chapiteau des Baladins comme en plein air.
Petits et grands y partagent au coude à coude, un moment de bonheur, une pièce pétillante, pétulante, dynamique et pleine de fraîcheur.
Les Baladins du Miroir, dirigés par l’ingénieuse Nele Paxinou (à la mise en scène) et boostés sur planches par Alain Boivin en Molière-Sganarelle et sa chère et tendre Madeleine (Geneviève Knoop)  séduisent d’emblée (et comme toujours) leur public.
Ils laissent derrière eux, une fois les dernières notes de tambourin envolées, une myriade d’étoiles scintillantes dans les yeux des spectateurs.

Spectacle vu le 23-08-2008
Lieu : Festival Théâtres Nomades

Une critique signée Muriel Hublet

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