Derrière Michel Poncelet, un Célimare qui a fort à faire pour se dépatouiller de ces deux envahisseurs amicaux, la palme reviendra à Bernard Marbaix, un truculent Vernouillet, raide et empesé dans son costume de veuf inconsolable et d’intime désespéré.
Tout aussi délicieux, dans une veine plus joviale, Jean-Daniel Nicodème est un Bocardon naïf mené par le bout du nez par sa tendre épouse et … son précieux ami.
Citons encore Catherine Claeys en très réussie belle-mère virago et Bruno Georis son très obéissant (toutou) mari.
Plus discrète leur fille (Sandrine Quynh) réservera quand même quelques coups d’aiguille à tricoter à son (ex ?) coureur de tendre moitié.
Nicole Palumbo et Frédéric Clou sont les domestiques, Michaël Manconi et Gauthier de Fauconval un duo de tapissiers (pas chers, mais drôlement clownesques).
A eux quatre, ils forment un quatuor qui accompagnera les chants de quelques chorégraphies.
Ce vaudeville musical plaisant est un moment idéal et familial de détente à s’offrir à la veille des fêtes.
Certains puristes regretteront les crinolines et autres costumes propres à Labiche le soin apporté à cette version de Célimare le Bien-aimé (jusque dans la présentation des sabots de Noël *) ne manquera pas de séduire très largement.
* Eh oui, il est temps comme chaque fin d’année de penser aux artistes moins chanceux qui n’ont plus la santé pour nous amuser, nous faire rire ou nous distraire sur nos scènes belges.
Spectacle vu le 23-11-2008
Lieu :
Théâtre Royal du Parc
Une critique signée
Muriel Hublet
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