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Drôle(s) de couple(s)
1 +1 = couple ?
Drôle(s) de couple(s) - Théâtre de la Flûte Enchantée  Deux conférenciers s’installent.
Séparés par la longueur de la scène, chacun sa table, sa chaise, son verre,  ses manies et ses tics.
Dès le premier regard
Dans ce préambule muet et drôlement parlant, on perçoit rapidement que tout les sépare. L’amitié ou l’amour n’est pas le sentiment qu’ils dégagent.
Le sujet de leur exposé dénote et promet d’être détonnant… Le couple.
Inévitablement, sur ce sujet scabreux, ils vont s’opposer.
Très vite, leurs attitudes, leurs expressions, leurs mots se transforment en une forme larvée de duel.
Ils évoquent l’homme, la femme, toutes leurs différences, la belle-mère, la voiture, le sexe, … .Drôle(s) de couple(s) - Théâtre de la Flûte Enchantée
Ils débitent des poncifs et semblent bien peu, eux-mêmes, en accord avec leurs propos.
Ne vous y fiez pas.
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs surtout en amour.
Mais sur scène, Jennifer Lallemand et Frédéric Genovese  font plus que convaincre, ils font rire.
Leurs Drôle(s) de couple(s) sont concoctés comme un généreux et humoristique menu.
Quelques passages de L'Homme expliqué aux femmes (Antilogus et Festjens) en fil rouge.
La Drague de Guy Bedos et Sophie Daumier comme apéritif, des extraits de Ils s’aiment de Pierre Palmade et Muriel Robin en plat de résistance et pour agrémenter le tout de quelques chansons bien choisies du grand répertoire français comme Piaf, Dalida ou Aznavour.

Un spectacle tout en finesse et en nuances, où, sous la houlette du metteur en scène Bernard Damien, les deux comédiens se glissent adroitement et sans forcer dans la peau de ces personnages drolatiques et pourtant si proches, où régulièrement on retrouve nos Drôle(s) de couple(s) - Théâtre de la Flûte Enchantée  petits travers et les gros défauts de nos voisins.
Entre humour et tendresse, entre sourire et émotion, Jennifer Lallemand et Frédéric Genovese, en duettistes comiques  jouent une version délicieusement cocasse de Je t’aime, Moi non plus.

Spectacle vu le 11-10-2008
Lieu : Théâtre de la Flûte Enchantée

Une critique signée Muriel Hublet

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