Inventif et drôlement cocasse, Mes nuits sans Robert revisite les grands standards du cinéma.
Références, musiques, objets fétiches et mimes, chaque film est l’occasion d’un petit (ou grand) délire.
Le whisky de Humphrey dans Casablanca, l’entrainement de Rocky, le lavage de tête de Meryl Streep dans Out of Africa, l’élégante culotte de Bridget Jones, la leçon de danse de Dirty Dancing, la confession dans Les oiseaux se cachent pour mourir ne sont que quelques-uns des instants épiques du spectacle.
Si on y ajoute un problème de vision, un talent inné pour la gaffe et une propension à disperser son propos en papotant avec les spectateurs ou en les prenant à témoin, on sait qu’en participant à cette si sérieuse allocution, ce sont nos zygomatiques qui font franchement être mis à contribution.
Pour les premières représentations de son deuxième spectacle, c’est à nouveau la Samaritaine qui l’accueille.
Le challenge s'annonçait nettement plus difficile.
L’humoriste se devait de démontrer qu’elle n’est pas qu’une étoile filante, mais s’affirmer comme une valeur montante dans le petit univers de l’humour.
C’est chose faite, Véronique Gallo fait plus que confirmer le succès mérité de son premier show, le second se révèle carrément supérieur.
Plus énergique, bourré de pépites de tendresse et de drôlerie, rieur, émouvant ou hilarant, que vous soyez avec ou sans Robert, vous seriez impardonnable de rater ce rendez-vous désopilant, cocasse, burlesque.
Spectacle vu le 19-10-2010
Lieu :
La Samaritaine
Une critique signée
Muriel Hublet
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