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L'effet de Serck ou le réchauffement politique
L'effet de Serck ou le réchauffement politique L’effet de Serck  est le premier one man show d’Étienne Serck.
Après la musique et les spectacles jeunesse, le voici sur les scènes de l’humour.
A l’origine de ce spectacle, une commande du Centre culturel du Brabant wallon (CCBW) destiné à sensibiliser les jeunes de 18 ans à la question du vote.
Face à l’accueil reçu dans toutes les tranches d’âge, le contenu a été légèrement remanié pour s’adresser à tous les publics et ne se centre plus que sur les primo votants.
Débordant d’énergie, il raconte son histoire, notre histoire, celle des petits, des anonymes perdus dans la jungle politique.
Il ose les comparaisons telles faire de notre Roi, l’arbitre d’un match politico-régionaliste.
Derrière l’humour noir, décapant, voire joliment absurde, il porte un regard pertinent sur notre Belgique et ses déboires politico-sociétaux.

Sous forme d’une stand-up comedy survitaminée, Étienne Serck interpelle les spectateurs, les asticote gentiment et les prend à témoin de ses dires et caustiques observations ou divagations.
Il convoque sur scène une brochette de personnages truculents comme sa grand-mère, la  conseillère ONEM, les nunuches interviewées…
Sans maquillage, sans décors, quasi sans accessoires, ce diable d’homme réalise une jolie performance, il recrée notre jeunesse, nos comportements timorés, nos égarements, nos peurs, nos indécisions, notre … belgitude.
Impossible de résister à sa mobilité de visage, à son dynamisme et à sa pertinence.
Si parfois, il s’égare un peu, peine à relier efficacement deux thématiques, on le lui pardonnera volontiers tant sa spontanéité et sa qualité de jeu laissent espérer des suites prometteuses.L'effet de Serck ou le réchauffement politique

Un spectacle décalé, loufoque et un tantinet provocateur, des questions impertinentes, volontairement sans réponses et une énergie débridée se mettent au service d’une démocratie qui semble de plus en plus lointaine et malmenée en ces temps troublés.
À voir, à savourer et à méditer.

Spectacle vu le 01-06-2011
Lieu : Arrière-Scène

Une critique signée Muriel Hublet

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