Foi, religion, importance de la filiation, de l’amour charnel, culpabilité, survivance, responsabilité, renoncement, tout semble peser bien lourdement, influencer La petite fille que nous suivons de scène en saynète entre rêve et cauchemar, hors espace et temps.
Purement impressive, elle provoque, des sensations, des perceptions, un peu comme quand l’on se frotte contre un lainage tout chaud, l’on se love dans un velours moelleux ou un taffetas soyeux.
Dans une scénographie épurée (Florin Dima), jouant magnifiquement sur les clairs-obscurs (Nelly Framinet), Audrey Dero, Lindsay Ginepri, Aurore Lerat, Marie Denys, Thomas Dardenne, Sébastien Fayard et François Delcambre se nappent d’une aura de mystère pour mieux communiquer ou amplifier les mots de l’auteur et metteuse en scène Émilie Maréchal.
Séduisant et surprenant La petite fille manque peut-être de ‘structure’, laissant quelque peu en déroute sur le contenu et le message à transmettre.
Mais le travail scénique et la recherche visuelle eux sont plus que prometteurs et font espérer beaucoup d’un prochain spectacle.
Spectacle vu le 26-11-2012
Lieu :
Théâtre Océan Nord
Une critique signée
Muriel Hublet
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