La Loterie érotique des Demoiselles
Mutines et coquines, deux sœurs jumelles, nées sous le signe de Vénus (sur l’air et dans une tenue très Demoiselles de Rochefort) vont nous entraîner dans leur boutique, une véritable boîte à surprises … érotiques, bourrée de petites choses destinées à (r)éveiller notre imagination sensuelle et sexuelle.
Faites-vous l’amour les yeux fermés ou ouverts ?
Sous la douche ou contre l’évier de la salle de bain ?
À deux ou à plus ?
Un jeu de questions-réponses sur nos habitudes et préférences amoureuses nous met dans l’état d’esprit propre à apprécier leurs objets ludiques, lubriques, chimériques, sadiques, mystiques, rythmiques, écologiques et autres mots qui riment avec nique ou trique.
Vous l’aurez compris La Loterie érotique des Demoiselles n’est pas pour les chastes oreilles, ni pour des spectateurs prudes ou coincés.
Via des exercices respiratoires ‘spécialement féminins’, nous apprendrons l’importance de muscler notre caverne, notre trésor et partirons à la découverte de gants de Vénus originaux (et recyclables), d’un lubrifiant maison, de l’instrument du voyeurisme ultime, et de bien d’autres petites choses grâce auxquelles ‘nos étreintes ne seront plus jamais les mêmes’.
Subtil, délicieusement sulfureux, grivois, mais jamais vulgaire, ce spectacle d’un pur burlesque décalé fait vibrer la corde de la sensualité, de l’intime, mais toujours avec une savoureuse et impudique pudeur.
Coup de chapeau à ces souriantes hôtesses d’un soir (en alternance Coline Zimmer ou Marie Jacquet, Mélanie Delva ou Lise Dineur) qui jouent adroitement entre l’émoustillant et le torride avec des mines aguicheuses. Elles adoptent des poses langoureuses, lancent des regards polissons et nous emportent dans l’univers suggestif, troublant et voluptueux imaginé et mis en scène par Brigitte Baillieux.
Je ne vous en dirai pas plus.
Ici se termine mon strip-tease verbal.
À vous de découvrir La Loterie érotique des Demoiselles, ses jouets coquins et un strip-tease pas vraiment verbal lui.
Spectacle vu le 19-12-2014
Lieu :
Centre Culturel des Riches-Claires
Une critique signée
Muriel Hublet
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