L'Épiphanie ou la Fête des Rois

L'Épiphanie ou la Fête des Rois

Dernier jour de la période des fêtes de Noël, elle sonne le glas de ce temps privilégié de réjouissances.

La vie va reprendre son cours normal et les décorations qui ont égayé et illuminé notre intérieur vont retrouver leurs boîtes de rangement jusqu'à l'an prochain.
Il faut donc célébrer dignement ce dernier jour faste.

Origine
Elle est, dans la religion catholique, la présentation de Jésus aux Mages venus l'adorer et le couvrir de présents.
Mais son histoire est bien plus complexe.
A l'époque romaine, on célébrait début janvier les Saturnales.

Période de liesse de 7 jours, on y choisissait le roi de la fête à l'aide d'une fève (noire ou blanche) déposée dans une urne.
Sous l'Ancien Régime, on rebaptisa cela en ‘le gâteau des Rois ' car la fête se déroulait au même moment que le douloureux paiement des redevances.

Rituel
Toujours aussi vivace de nos jours, la galette des Rois envahit les étals de nos boulangeries dès le 2 janvier.
Les enfants attendent avec impatience le moment où le plus jeune d'entre eux se glissera sous la table et choisira un nom chaque fois qu'on lui demande :
"Pour qui ce morceau ?"
Quelle tâche importante, car l'enjeu est grand, devenir le roi, porter la couronne !

Chez nous, elle est à base de pâte feuilletée sucrée et fourrée de frangipane (parfois de compote de pommes).
On y dissimule une fève, objet de convoitise, mais aussi une folie pour les collectionneurs (des fabophiles).
De la fève légume à l'origine, pièce de monnaie, elle est devenue un objet fabriqué vers 1892.
En plastique, en porcelaine, dorée à l'or fin, selon des thèmes très divers, certains vont faire le tour des boulangeries de la ville pour dénicher la fève rare, la pièce unique.

Petit conseil de dégustation : accompagnez-la d'un bon mousseux ou d'un vin doux